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l’Agence Nationale des Eaux et Forêts > Biodiversité > Biodiversité au Maroc > Contexte International

Le Maroc accorde, depuis longtemps, une grande attention à la coopération internationale en matière de conservation et d’utilisation durable des ressources naturelles, en général, et de la biodiversité, en particulier. Cette volonté s’est traduite par la ratification des conventions et accords internationaux et régionaux ayant pour objectifs la conservation de la biodiversité, à savoir :

Convention sur la diversité biologique

Cette convention, conclue lors de la conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement dite " Sommet de la Terre" qui s’est tenue à Rio de Janeiro au Brésil en 1992, a pour objectifs la conservation de la diversité biologique, l’utilisation durable de ses éléments constitutifs et le partage juste et équitable des bénéfices issus de l’utilisation des ressources génétiques. Le Maroc a ratifié cette convention le 21 Août 1995.

Lors de la 10ème conférence de cette convention tenue en 2010 à Nagoya au Japon, les parties contractantes ont adopté le plan stratégique 2011-2020 de la convention sur la diversité biologique, qui définit 20 objectifs stratégiques à atteindre à l’horizon de 2020 et dits "Objectifs d’Aichi". 

La mise en œuvre de ces objectifs, notamment l’objectif 11, qui stipule que " les Parties s’engagent à protéger « 17 % des zones terrestres et d’eaux continentales et 10 % des zones marines et côtières", a été prise en compte dans les programmes du HCEFLCD, pour ne citer que Le Programme décennal 2005-2014 :

  • Mise en place d’un système national d’aires protégées et de SIBEs cohérent et écologiquement représentatif des écosystèmes marocains 
  • Les différentes stratégies et programmes relatifs à la conservation et à la protection de la forêt (Plan directeur de reboisement, plan directeur pour l’aménagement des bassins versants, programme de prévention et de lutte contre les incendies, Stratégie d’intégration des populations locales dans la gestion forestière) ;
  • Le renforcement du cadre institutionnel par l’élaboration des nouvelles lois (loi sur les aires protégées, loi sur la protection des espèces de flore et de faune sauvages et le contrôle de leur commerce).

Les objectifs stratégiques 2015-2024 

D’ici 2020, disposer d’un système national d’aires protégées complet et écologiquement représentatif par le classement de 25 nouveaux sites portant la superficie de 772.000 ha à 1.150.000 ha soit environ 13 % des écosystèmes terrestres et d’eaux continentales.

Convention sur les zones humides

Ce traité intergouvernemental, signé en 1971 dans la ville de Ramsar (Iran) et entrée en vigueur en 1975, connue sous le nom de Convention de Ramsar, vise la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides, par des actions locales, régionales et nationales et par la coopération internationale, en tant que contribution à la réalisation du développement durable dans le monde entier. Cette convention, qui regroupe actuellement près 168 parties contractantes, a été ratifiée par le Maroc le 20 juin 1980. 

Plan stratégique 2009-2015 a pour objectifs : 

  • Œuvrer à l’utilisation rationnelle de leurs zones humides 
  • L’identification et l’inscription et la gestion d’un ensemble  cohérent et exhaustif de sites pour compléter la Liste des zones humides d’importance  internationale ;
  • Coopérer à l’échelon international pour réaliser la conservation et l’utilisation rationnelle des  zones humides 

Mise en œuvre dans le cadre du programme décennal 2005-2014

  • Axe 1 : Conservation  et la réhabilitation des espèces et des espaces (inscription de 20 nouveaux sites Ramsar)
  • Axe 2 : Plans d’action intégrés de restauration  des zones humides prioritaires : 
  • Axe 3 : Programme de communication, éducation, sensibilisation et participation dans les zones humides (programme CESP)  avec les acteurs associatifs.
  • Axe 4 : Renforcement du mécanisme de suivi et de recherche scientifique (Comité National Ramsar)
  • Axe 5 : Valorisation des services écosystémiques des zones humides au bénéfice des populations locales 

Les objectifs stratégiques 2015-2024 

  • Axe 1 : Conservation  et la réhabilitation des espèces et des espaces (Inscription de 30 nouveaux sites Ramsar) 
  • Axe 2 : Plans d’action intégrés de restauration  des zones humides prioritaires (60 plans d’actions intégrés) 
  • Axe 3 : Programme de communication, éducation, sensibilisation et participation dans les zones humides (programme CESP)  avec les acteurs associatifs (500.000 bénéficiaires par an)
  • Axe 4 : Renforcement du mécanisme de suivi et de recherche scientifique 
  • Axe 5 : Valorisation des services écosystémiques au bénéfice des populations locales par le développement de 4 chaines de valeurs durables au niveau des zones humides : birdwatching, pêche artisanale, aquaculture intégrée et tourisme halieutique.

Convention sur la Conservation des Espèces Migratrices Appartenant à la Faune Sauvage (CMS)

La Convention sur les espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (ou convention de Bonn) a pour but d’assurer la conservation des espèces migratrices terrestres, marines et aériennes sur l’ensemble de leur aire de répartition. Adoptée le 23 juin 1979 et entrée en vigueur le 1er novembre 1983, elle a été signée par le Maroc le 25 août 1993. 

Plan stratégique 2015-2024 est décliné en 16 objectifs assurant  leur correspondance avec les objectifs d’Aichi.

Le HCEFLCD met en œuvre des plans d’actions nationaux pour les espèces, en danger, faisant partie  des annexes de la CMS tels que : l’ibis chauve, le faucon d’Eléonore, l’outarde houbara, le phoque moine et cinq espèces d’ongulés sauvages (gazelle dorcas, gazelle dama mhorr, gazelle de cuvier, addax et oryx algazelle).

Les objectifs stratégiques 2015-2024 

  • Mise en œuvre de Plans d’actions nationaux pour les espèces phares, en danger  répondant à une priorité nationale et internationale : 

Convention sur le Commerce International des Espèces de Faune et de Flore Sauvages Menacées d’Extinction (CITES)  

La convention CITES, connue sous le nom de la Convention de Washington, a pour objectif de réglementer le commerce international de nombreux animaux et plantes sauvages, dans le but  de veiller à ce que le commerce international des spécimens vivants ou morts d’animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent. Cette convention, signée le 03 mars 1973 et entrée en vigueur  le 1er  juillet 1975, a été ratifiée par le Maroc le 21 octobre 1975.

Mise en œuvre dans le cadre du programme décennal 2005-2014 :

  • L’élaboration et l’adoption d’une loi sur le Commerce des Espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction dotant le pays d’une législation spécifique en matière de commerce des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction et permettant de répondre aux dispositions de la Convention ;
  • Assurer la protection des espèces contre le commerce par la délivrance de permis pour l’exportation, la réexportation et  l’importation des espèces de faune et de flore sauvages inscrites aux annexes de la CITES ;
  • L’organisation de plusieurs sessions de formation au profit des organes chargés du contrôle au niveau des frontières.

Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe  

Connue sous le nom de "Convention de Berne", ce traité, conclu en septembre 1979 à Berne (Suisse) et entrée en vigueur le 1er juin 1982, a pour objectif la conservation de la flore et de la faune Sauvages et leurs habitats naturels et la promotion de la coopération entre les Etats dans ce domaine. Elle concerne l'ensemble du patrimoine naturel du continent Européen et s'étend à certains Etats africains. Le Maroc a ratifiée cette convention le 1er Août 2001.

Plan stratégique : il s’articule autour des axes suivants

  • Mettre en œuvre des politiques nationales de conservation de la faune et de la flore sauvages et des habitats naturels ;
  • Prendre en considération la conservation de la faune et la flore sauvages dans leurs politiques d’aménagement et de développement et dans leurs mesures de lutte contre la pollution ;
  • Encourager l’éducation et la diffusion d’informations générales concernant la nécessité de conserver les espèces sauvages ainsi que leurs habitats ;
  • Encourager et coordonner les travaux de recherche en rapport avec la finalité de la Convention ;
  • Coopérer afin de renforcer l’efficacité des mesures prises par la coordination des efforts de protection des espèces migratrices et les échanges d’informations ; pour renforcer le partage des expériences et du savoir-faire. 

Mise en œuvre dans le cadre du programme décennal 2005-2014 :

  • Les plans d’actions du HCEFLCD mis en œuvre dans le cadre des conventions de la CDB et de la CMS répondent aux objectifs de ladite convention
  • La mise en place d’un réseau de 11 habitats naturels reconnu dans le cadre du Réseau Emeraude. 

Convention de Barcelone :  

Ratifiée par le Maroc en 1980. La convention vise à réduire la pollution dans la zone de la mer Méditerranée et de protéger et améliorer le milieu marin dans cette zone en vue de contribuer à son développement durable.

Cette Convention-cadre est complétée par sept protocoles abordant différents aspects de la conservation de la Méditerranée, dont le Protocole relatif aux Aires Spécialement Protégées et à la Diversité Biologique en Méditerranée (Protocole ASP/DB).

Le HCEFLCD est point focal dudit protocole qui constitue le principal outil dont disposent les Parties contractantes à la Convention de Barcelone pour mettre en œuvre, à l'échelle de la Méditerranée, la Convention des Nations Unies sur la Diversité Biologique quant à la conservation in situ et l'exploitation durable de la biodiversité marine et côtière.

Plan stratégique 

  • Evaluer la représentativité et de l'efficacité du réseau actuel d'Aires Marines et Côtières Protégées de Méditerranée.
  • Faire en sorte que le réseau Méditerranéen d'Aires protégées marines et côtières soit plus global et représentatif des caractéristiques écologiques de la région.
  • Améliorer la gestion des zones marines et côtières de la Méditerranée.
  • Renforcer le système de gouvernance des aires protégées et les adapter ensuite aux contextes nationaux et régionaux

Mise en œuvre dans le cadre du programme décennal 2005-2014

  • Mise en place d’une aire spécialement protégée d’intérêt pour la méditerranée (ASPIM) au niveau du parc national d’Al Hoceima et mise en œuvre de son plan de gestion.
  • Identification et caractérisation d’un réseau d’habitats côtiers et marin d’intérêt pour la méditerranée (Jbel Moussa, Jebha, Cap des trois fourches, lagune de Nador)
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